La Maison Forte

École ETRE (Ecole pour la TRansition Écologique)

Après une pause, trouver sa voie

Villeneuve-sur-lot Lot-et garonne Agen Aquitaine Tiers lieu Vallée du Lot Ruralité Villeneuvois sortir culture innovation sciences sortir sortir vacances, tiers lieu, ruralité, culture du vivant

Une école qui accueillent des jeunes gens en situation de « décrochage » des plans de formation. Un espace de remobilisation et d’apprentissage pour les préparer aux métiers de demain liés à la transition. Une dynamique retrouvée en Lot et Garonne.

Chaque année 154 000 jeunes de 16 à 25 ans « décrochent » de la formation et se trouvent hors radar, assignés à relégation. Parallèlement, on annonce 1 million d’emplois à pourvoir dans les 20 prochaines années liés aux métiers de la transition.

Le réseau des écoles Etre (Ecole de le Transition Ecologique), en mettant le Faire au centre des projets d’apprentissage travaille à remobiliser ces jeunes pour dire non à ce gâchis d’énergie, de créativité, de savoir-faire (à développer), d’espoirs et de compétences (à valoriser). Agissant sous le prisme de la protection de l’environnement, nos propositions de formations remettront ces jeunes gens dans la dynamique du monde actuel en rompant avec l’équation « Fin du monde / Fin du mois ». Enfin, par ce biais, nous mettrons en lien un ensemble d’acteurs : éducation nationale, équipes de formation et d’insertion, prescripteurs, entreprises qui attendent des espaces d’intermédiation originaux pour renouer un dialogue souvent empêché. En France, les écoles Etre remobilisent chaque année 76% des jeunes gens qu’elles prennent en charge pour les remettre dans un parcours professionnel tout en développant / restaurant le premier moteur d’adhésion à une projection sereine : l’estime de soi.

Tant de métiers sont en tension sur notre territoire, nous croyons que c’est en recréant une dynamique d’inclusion, d’apprentissage et de savoir que l’on saura valoriser un tissu d’entreprises et de créateurs capables de participer à un développement durable du Lot-et-Garonne.

L’enjeu de l’insertion et de la seconde chance est générationnel et sociétal : face à l’éco-anxiété, à la montée des conflits internationaux, il existe une responsabilité en actes pour défendre la solidarité, et proposer aux plus fragiles des voies de réalisation personnelle pour participer activement à un espace social résilient.


Notre génération peut continuer d’alimenter le désespoir des plus jeunes, notamment par son inaction sur les sujets environnementaux. Pour ces jeunes nous pouvons continuer à construire des prisons ou des écoles.


CONTEXTE

Problématique

- 154 000 jeunes « décrocheurs » : on estime que 154 000 jeunes décrochent chaque année des parcours d’emploi et de formation. 154 000 : l’équivalent de la moitié du nombre d’habitants de notre département. Les raisons sont multiples : inadaptation des processus pédagogiques, pauvreté, absence des codes essentiels à la réussite, problèmes sociaux, incivilités, soutiens de famille défaillants… Ces jeunes sortent de tout cadre d’accompagnement et sont alors assignés à relégation, pour certains, au désespoir.

- 1 millions d’emplois non pourvus : Différentes études révèlent que les métiers de la transition (énergie, agriculture, bâtiment…) vont permettre la création de près d’un million d’emplois dans les vingt ans. Ces métiers mal connus des professionnels, sont essentiellement des métiers manuels et sont susceptibles de motiver les plus jeunes.

- Vieillissement des populations, fuite des jeunes gens formés, perte d’attractivité, injustice sociale, besoin d’un commun de territoire réinventé : ici comme partout en France, nombre de métiers sont en tension. Les entreprises peinent à recruter. Une part du problème semble une inadéquation entre les attentes des employeurs et des personnes à recruter. Le sujet du développement durable est une dynamique pour faire lien entre les besoins de chacun.

- Réhabiliter les « gauchers boiteux » suivant le beau portrait du philosophe Michel Serres, natif d’Agen : il a travaillé au dessin de différentes figures mythologiques, parmi elles, le « gaucher boiteux » celui qui pense de travers, à côté, celui qui bifurque, celui donc capable de dépasser les schémas échus d’un monde ancien pour apporter des réponses nouvelles aux nouveaux problèmes que notre société rencontre. Nous pensons que ces « décrocheurs » ont un potentiel exceptionnel qui, si nous ne le reconnaissons pas, se retournera contre l’avenir de notre société toute entière.

20 écoles Etre accomplissent cette mission en France. Elles seront 30 fin 2024, puis progressivement une par département.

Enjeux

Quatre enjeux nous semblent prioritaires :

- Ne pas laisser une génération sur le bord de la route : 154 000 jeunes chaque année, ce chiffre se passe de tout commentaire. L’avenir ne peut se construire dans une société à dix vitesses qui exclut purement et simplement les plus fragiles. La solidarité est le terreau social et politique nécessaire à ensemencer les possibles.

- Adapter les entreprises au changement et leur permettre de recruter : une des difficultés de recrutement des entreprises en Lot-et-Garonne tient dans une méconnaissance des attentes, des valeurs, des besoins des plus jeunes. Engager une action partagée, sur le thème de la transition et de ses métiers d’avenir peut être une manière de faire connaissance d’abord puis de lutter efficacement contre les métiers en tension tout en créant un désir commun d’entreprendre.

- Participer au développement du territoire : un département qui échoue à retenir les jeunes gens forts d’un capital social, économique, culturel et éducatif part avec un lourd handicap qui obère son développement. Inventer des espaces de rencontre, de formation, de dialogue pour convaincre les jeunes de rester (ou de s’installer !) et de s’épanouir ici est un enjeu majeur de mieux vivre ensemble.

- Populariser la lutte pour la préservation de l’environnement : de faux procès stigmatisent les revendications écologiques et s’attachent à renvoyer ses défenseurs au pilori des donneurs de leçons voire d’une classe sociale aisée, déconnectée des réalités du travail : Fin du mois versus Fin du monde. Engager une action populaire de sensibilisation et de mobilisation pour l’environnement permettra de créer des passerelles entre les besoins, les préoccupations et des incompréhensions que beaucoup voudraient opposer pour mieux servir leurs intérêts (le plus souvent : que rien ne change).


REPONSE

- Une mise en lien des différents opérateurs : une école Etre ne commence pas son activité sur un territoire sans un diagnostic des acteurs en présence. Ici, une évidence, malgré la bonne volonté de chacun : le jeu des acteurs est atomisé et confirme un manque de liens entre opérateurs. Ce qui complexifie inutilement les stratégies d’insertion des personnes en situation de décrochage.

- Un programme de remobilisation : La première difficulté est de créer un lien de prescription avec tous les opérateurs, les associations qui connaissent les jeunes qui ont quitté l’école ou les centres de formation. Ensuite, après avoir créé un espace de confiance, nous les motivons à partager avec nous quinze jours au cours desquels nous travaillons à identifier les problèmes qu’ils ont eu lors de leur parcours, à leur redonner confiance dans leur capacité à accéder à une formation. Ce temps est gratuit pour les bénéficiaires.

- Un programme de préqualification : Durant un second temps, nous accueillons ces jeunes, selon différents formats pour les éveiller aux questions de la protection de l’environnement et les immerger dans différents métiers qui nous occupent : agroécologie, alimentation végétale, éco construction, agro foresterie, up cycling. Nous profitons de ce temps pour les accompagner dans le choix d’une formation, identifiant d’éventuels employeurs et tentons de désamorcer les freins pour accéder à cette formation.

- Un accompagnement à la qualification : Durant le temps de la qualification, nous restons liés à la personne formée pour garantir que rien ne concoure à un nouveau décrochage.

- Un suivi individualisé : Les causes du décrochage sont nombreuses au point de complexifier les remises en parcours. Chaque jeune dispose d’un accompagnant personnel, tout au long de son parcours.

- Un repérage des entreprises prêtes au changement : il nous semble qu’une des conditions clé de succès est de créer un lien, le plus en amont possible, avec des entreprises qui, soucieuses des questions écologiques, souhaitent embaucher ce profil de jeunes gens et s’engagent à adapter leurs process de recrutement. Dès l’étape de remobilisation, dans ce dispositif de dialogue, les entreprises sauront faire la preuve de la confiance qu’elles portent à cette jeune génération.

Cibles

- Les jeunes : Nous ciblons les jeunes gens de 16 à 26 ans qui, pour de multiples raisons sont entrés dans la vie active sans diplôme et sans formation. Nous leur redonnons confiance en leurs capacités pour leur permettre d’accéder à un métier.

- Les entreprises : Nous formons des jeunes aux métiers de demain pour alléger la charge des métiers en tension dans les entreprises et pour concourir à rendre notre territoire plus attractif pour les plus jeunes et pour les entreprises.

Les acteurs sociaux de la jeunesse : Nous travaillons à faire lien dans un écosystème social et professionnel où, depuis des années, les acteurs ont perdu l’habitude de travailler ensemble.

Objectifs :

- Permettre aux plus fragiles d’accéder à une qualification et de reprendre estime en eux.

- Mettre fin à l’équation Fin du monde / Fin du mois, qui si on ne la résout pas condamne les possibles dynamiques de transition et fait le jeu des extrêmes.

- Former des personnes nécessaires aux métiers en tension sur le territoire.


Bénéfices pour les cibles :

- Pour les jeunes, le principal bénéfice est une capacité d’émancipation qui leur offrira des perspectives nouvelles en quittant les assignations à résidence et relégation..

- Pour les entreprises de trouver les salariés qu’elles peinent aujourd’hui à trouver.

- Pour le territoire : entretenir une dynamique propre à la présence d’une jeunesse active.


ATOUTS GARANTIES

Le réseau Etre est une garantie en soi : les évaluations, les inspections, l’aide d’un réseau de coopération est la garantie que chacun travaille avec un seul objectif, remettre en confiance et en capacité, celles et ceux capables de trouver et de mettre en œuvre les solutions pour un monde soutenable.

Un diagnostic effectué auprès de l’ensemble des acteurs du territoire en charge de la formation, de l’accompagnement et du recrutement des plus jeunes. Ce diagnostic permettant la constitution d’un réseau professionnel encadrant.

Pour plus d'informations, contact : info@la-maison-forte.com


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Infos pratiques

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